Eva Dolezel est consultante en géobiologie depuis plus d’une dizaine d’années, tant pour les lieux de vie, de travail, que pour les terrains agricoles ou à bâtir. Professeur dans l’enseignement secondaire, elle est également conférencière et animatrice de stages de géobiologie et habitat sain.
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Votre lit est-il placé au bon endroit ?
La géobiologie étudie les influences de la Terre et de l’environnement sur tout ce qui vit : les humains, les animaux, les plantes… et pour nous, êtres humains, le « lieu de vie » est précisément au centre de cette préoccupation.
En effet, chaque mètre carré de notre planète peut potentiellement être source de nocivité provenant d’ondes diverses, d’origines naturelles ou artificielles. Rester durablement sur ces emplacements, en s’y asseyant pendant de longues heures par exemple, ou pire, en y dormant, peut se révéler fortement délétère pour la santé.
La science et la médecine ont d’ailleurs confirmé, avec l’épigénétique, que l’environnement possédait une réelle influence sur nos gènes. Il était donc primordial de remettre les « lieux de vie » au centre de la santé globale.
Et c’est justement grâce à la géobiologie que chacun de nous peut consciemment diminuer son exposition à ces dangers, non seulement en repérant les emplacements nocifs afin de les éviter, mais également en localisant les emplacements favorables pour s’y ressourcer.
Géobiologie : les Anciens savaient
Au Vᵉ siècle av. J.-C., Hippocrate, père de la médecine moderne, donnait une place importante à l’alimentation, mais dans son « Traité des airs, des eaux et des lieux », il accordait une place tout aussi importante à l’influence du lieu sur la santé des êtres vivants.
La sagesse ancienne considérait donc déjà la nature du sous-sol comme faisant partie intégrante des principes de santé et comme condition préalable pour la guérison.
De même, les Anciens tenaient évidemment compte de ces influences lors de leurs constructions car ils en connaissaient l’importance ; les édifices d’envergure ont d’ailleurs été bâtis sur ces principes !
La nature et les animaux savent
Les animaux, généralement plus instinctifs que nous, ne se placeront jamais d’eux-mêmes sur des zones néfastes pour leur santé.
Ce n’est qu’au contact de l’homme que certains d’entre eux tombent dans la « non-santé », notamment parce que c’est l’humain qui définit leur emplacement de sommeil ou de repos.
Ces endroits sont généralement attribués de façon arbitraire, sans tenir compte des influences du sous-sol, et uniquement selon des critères de commodité, comme par exemple, l’emplacement de la couche du chien, de la cage des petits animaux de compagnie, du box du cheval ou de la ruche pour les abeilles.
Ainsi, certaines pathologies peuvent survenir suite au choix d’un emplacement inadéquat pour l’animal ; elles sont en fait directement liées à ces ondes qui agressent leur corps.
Il en va de même pour la nature ou un jardin. Un arbre ornemental ou fruitier ou une plante d’appartement mal situés ne seront jamais verdoyants ou vraiment prospères et productifs, de manière naturelle…
De quelles ondes parle-t-on ?
Généralement, les ondes nocives sont classées en deux catégories :
– Les ondes telluriques, généralement d’origines naturelles, provenant de la Terre.
– Les ondes électromagnétiques artificielles créées par l’homme.
D’autres sources actives existent et peuvent être vécues de façon désagréable, comme par exemple la mémoire des lieux ou la mémoire des murs, mais ce sujet ne sera pas abordé dans cet article.
Les ondes telluriques en géobiologie
Ces ondes sont dites « telluriques », car elles proviennent de la Terre. Partant du sous-sol, parfois même de ses tréfonds, elles s’élèvent vers le ciel.
Se trouver à l’aplomb ou à la verticale de ces ondes, et y stationner durablement, est nocif pour l’humain, tout comme pour la plupart des êtres vivants.
Or, notre mode de vie, plus sédentaire qu’autrefois, nous amène justement à rester plus longtemps aux mêmes endroits, qu’il s’agisse d’habitat ou de lieu de travail. Ainsi, un lit, un canapé ou un bureau mal placé impliquera des heures de nuisances rayonnant sur notre corps, tout au long d’une journée, d’une année, voire même d’une vie…
Quelques exemples de phénomènes qui génèrent des ondes telluriques :
– Circulations d’eau souterraines : l’eau crée une friction avec les parois et la différence de potentiel électrique qui en résulte « stresse » les cellules.
– Failles ou discontinuités de terrain : elles génèrent à la surface une libération plus importante de rayonnement gamma.
– Réseaux qui quadrillent la Terre (comme le réseau Hartmann, le réseau Curry, etc.) : sur l’intersection de ces réseaux les zones sont troublées et perturbent les êtres vivants à leur verticale.
Voici, par exemple, l’impact qu’a eu une circulation d’eau souterraine sur un arbre qui a poussé à sa verticale : il a dû se séparer en deux pour s’en protéger et tenter de lui échapper !
Un humain ne peut pas se « séparer ». En revanche, il pourrait s’écarter d’un tel endroit ; mais sans avoir conscience de cette influence, avec par exemple son lit à l’aplomb de la circulation d’eau souterraine, il subirait en permanence l’agression de ces ondes provenant du sous-sol jusqu’à, potentiellement, entamer sa santé. Et habiter au dixième étage d’un immeuble n’y changerait rien car ces ondes sont actives à tous les étages !
Mais ce n’est pas tout !
Les ondes électromagnétiques
À ces ondes telluriques naturelles s’ajoutent les ondes électromagnétiques artificielles créées par l’homme, dans notre monde actuel où tout est « connecté », et paradoxalement souvent dé-connecté de la relation à la Nature, à la Terre et aux Sagesses anciennes !
L’impact des ondes est connu depuis longtemps mais peine à être reconnu, exposé et diffusé au grand jour. Les différentes ondes, de natures différentes, ne font malheureusement pas que de s’additionner, mais elles se cumulent entre elles de manière exponentielle.
De nombreuses études scientifiques récentes ont démontré que les champs électromagnétiques affectent les organismes vivants, et ce, à des niveaux d’exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales ; malheureusement, les gouvernements et organismes mondiaux tardent à mettre en place les législations qui pourraient protéger les êtres vivants.
Pourtant, le principe de précaution en la matière devrait s’appliquer pour ne pas épuiser le « capital-ondes » de tous. Il est en effet important d’éviter de créer le basculement dans des états de mal-être, de symptômes chroniques, et éventuellement d’électro-hypersensibilité ou d’autres pathologies souvent lourdes.
Il s’avère donc urgent de prendre conscience de ce « cocktail d’agressions » contre lequel notre corps se bat sans cesse et qui diminue sa résistance, petit à petit ; en prendre conscience, c’est le démarreur qui permet de passer à l’action en diminuant notre exposition aux nocivités de toutes sortes… pour éviter de basculer au-delà de son seuil de tolérance, et ne pas épuiser notre « capital-santé » avant l’heure !
Ces sages réflexes sont d’autant plus pertinents et à considérer de manière sérieuse pour les fœtus, les bébés et les enfants qui sont en plein développement donc beaucoup plus fragiles, plus perméables à l’extérieur, et notamment aux ondes.
La Géobiologie, pour qui ? et pourquoi ?
– Pour tous les êtres vivants ! Qu’ils volent, qu’ils rampent, qu’ils poussent en terre, marchent à 2 pattes, à 4 pattes ou à plus… et sans modération !
– Pour tous ceux qui souhaitent vivre dans un habitat sain et préserver leur santé.
Nous avons donc tous une responsabilité dans le choix de l’endroit que nous attribuons à notre compagnon à 2 ou 4 pattes, à nos plantes, mais également dans le choix de l’emplacement de notre propre lit !
En effet, le corps, durant sa phase de sommeil est sensé se régénérer et se réparer. Comment peut-il le faire de manière correcte et efficace si la plus grande partie de son énergie est employée à lutter contre les agressions telluriques et électromagnétiques ?
Géobiologie dans votre quotidien : à l’action !
À ce jour, comme il n’existe pas d’appareils de détection concernant les ondes telluriques ; la technique de la détection sensible, employée depuis la nuit des temps, est celle qui permet la localisation des nocivités.
Vous trouverez des exercices pratiques pour apprendre les bases et réussir les détections par vous-même, dans le manuel pratique :
La Géobiologie par soi-même, c’est parti ! – Eva Dolezel, éd. Jouvence
… également des conseils, trucs et astuces faciles à mettre en œuvre pour diminuer votre exposition aux champs électromagnétiques !
Pour terminer et étendre votre action à une santé globale, le PRINCIPE DES 10 HYGIÈNES vous accompagnera dans un survol d’attitudes de bien-être et mises en garde par rapport à d’autres substances potentiellement néfastes pour la santé, comme celles retrouvées dans les produits de nettoyage, les cosmétiques, les parfums d’ambiance, les COV, etc.
Quelle sera la qualité de votre sommeil en dormant parmi ces 17 différentes nocivités pouvant être recensées dans une chambre à coucher ?
Épilogue
Métier du passé, métiers pour notre Avenir… et notre Santé future !
En résumé, par l’influence de la Terre et de l’environnement, tout le monde est concerné : alors à nous de jouer pour diminuer l’exposition du plus grand nombre !
Aujourd’hui, encore trop peu de métiers de la santé (médecins, thérapeutes, etc.) ou métiers de la construction et du bâtiment (architectes, constructeurs, etc.) prennent en compte ces influences telluriques et électromagnétiques potentiellement dommageables pour la santé et c’est bien dommage…
Mais l’appel est lancé ! Qui s’annonce partant ?
Eva Dolezel
Livres de l’auteur
- Améliorer sa qualité de vie grâce à la géobiologie, Éditions Jouvence, 2020
- La Géobiologie par soi-même, c’est parti !, Éditions Jouvence, 2018
Très intéressant je vais approfondir avec le livre
Fort intéressant! J’ai toujours crue dans l’invisible sur notre mode de vie, et voilà que vous le prouvez.
Merci.
Adèle Gendron
Ottawa, CAnada