La connexion à la terre – Caroline Vigneron

Caroline Vigneron, naturopathe, auteure du blog naturopatypique

Article signé par Caroline Vigneron,
notre naturopatypique préférée
naturopatypique.com

Bienfaits de la connexion à la terre

En bref, la connexion à la terre soutient le fonctionnement de tous les « systèmes » du corps : le système nerveux, hormonal, immunitaire, sanguin, cardio-vasculaire, lymphatique, digestif… Toutes les fonctions du corps tendent à être « harmonisées » par la connexion à la terre. Une personne fatiguée retrouve de l’énergie, une personne survoltée se calme, les douleurs diminuent, les œdèmes dégonflent, les troubles du sommeil disparaissent, le transit et la digestion s’améliorent, la température corporelle se normalise, la sécrétion de cortisol se régule, la respiration retrouve toute son amplitude, l’équilibre s’améliore, etc.

Comment se « connecter » ?

Au naturel : mettre le corps en contact physique avec la planète ! Que ce soit « peau à peau », par exemple pieds nus dans l’herbe ou dans un ruisseau ou à travers des matériaux relativement conducteurs ou semi-conducteurs comme du coton ou du cuir, en s’allongeant sur une plage sur une serviette en coton, en marchant en forêt avec des chaussures plein cuir (cf. mon article sur les chaussures plein cuir), en faisant un câlin à un arbre… Les sols qui permettent la connexion à la terre sont, en général, la terre, le sable mouillé, le béton, les carrelages, les tomettes en terre cuite (liste non-exhaustive). Ceux qui l’empêchent sont les matériaux isolants électriques (asphaltes, plastiques, bois…).

Via des dispositifs de connexion à la terre, comme des tapis ou draps de connexion à la terre, qu’on trouve sur des boutiques Web (Géotellurique, Navoti…). Attention, ces dispositifs doivent être utilisés en respectant un certain nombre de précautions d’emploi. Sans ces précautions, ces dispositifs risquent d’être soit inutiles, soit contre-productifs, voire dangereux. Ils doivent être connectés à une prise de terre de qualité et utilisés dans un environnement relativement propre sur le plan électrique (à distance des installations et appareils électriques sous tension).

Ceci est un vaste sujet qui nécessiterait un autre article à lui seul !

Comment ça marche ?

Il est possible que la connexion à la terre soit bénéfique simplement parce qu’elle permet de se décharger de notre électricité statique, de ce qu’on appelle la « tension induite », qui se mesure avec un multimètre. Comme une antenne, le corps capte les champs électriques ambiants et, un peu comme une batterie, il peut les « stocker » : à proximité d’installations électriques sous tension et de leurs champs électriques, ou simplement recouvert de vêtements synthétiques, il se charge d’une tension induite parfois très élevée. Se mettre à la terre sur le plan électrique permet de se « décharger » de cette tension, qui retourne alors à la terre. Le corps n’est pas adapté à se trouver ainsi « chargé » et cette charge électrique artificielle l’impacte probablement négativement, puisque le corps est un système électrique dont les « circuits » nerveux sont d’une grande délicatesse.

Certains scientifiques pensent qu’il pourrait aussi s’agir d’un transfert d’électrons : des électrons du sol passeraient dans le corps et ce serait ces électrons qui auraient un effet antioxydant. Le stress oxydatif est en effet une affaire de perte (ou de gains) d’électrons au niveau cellulaire.

La connexion à la terre est en effet bénéfique même en l’absence de toute pollution électrique. Il est intéressant de noter que le corps peut se « charger » électriquement, même en l’absence de pollutions électriques, puisqu’il est une sorte de dynamo : il génère lui-même de l’électricité. Un multimètre permet de s’en rendre compte : la tension induite augmente en flèche dès qu’on bouge. Le corps pourrait avoir besoin de se décharger plus ou moins en temps réel, en toute circonstance, comme il pouvait le faire aux débuts de l’humanité, lorsque nos ancêtres vivaient en Afrique, toujours soit au sol, soit dans des arbres (qui sont des prises de terre vivantes).

Il existe aussi en géophysique un phénomène appelé « conductivité liquide » : sous l’effet d’un champ électrique, les ions en solution contenus dans un matériau humide et poreux, c’est à dire les minéraux dissouts dans l’eau contenue par exemple dans une roche, peuvent être mis en mouvement. Des ions, comme le sodium, le chlore, le magnésium…, qui se déplacent d’un point A à un point B, c’est un courant électrique. La terre, comme le corps humain sont des ensembles de matériaux plus ou moins humides, poreux et riches en ions et ils génèrent chacun un champ électrique. Ainsi, pourrait-on envisager que le champ électrique de la planète met en mouvement les ions du corps et que le champ électrique du corps peut mettre en mouvement les ions du sol, qu’un courant électrique est ainsi généré, dans un sens comme dans l’autre, entre le corps et le sol lorsqu’ils sont en contact direct. On pourrait envisager que le corps est adapté à la circulation de ce courant naturel, qu’il pourrait même en avoir besoin pour fonctionner de façon optimum. En médecine chinoise, on pourrait dire que le Chi de la Terre stimule la circulation du Chi du corps. En langage médical occidental, on pourrait dire que cet échange électrique entre la terre et le sol soutient la circulation des minéraux, du sang, de la lymphe, de l’influx nerveux, etc. C’est un hypothèse personnelle, j’aimerais beaucoup que d’autres personnes plus pointues que moi en physique, en physiologie et en géophysique me disent ce qu’elles en pensent !

Caroline Vigneron
2 mars 2019

Quelques références
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